27 mars 2020 | Portage général

Covid-19 et continuité de l’entreprise : que faire ?

Le Covid-19 prend toute l’actualité de l’Europe et même du monde. En France comme dans plusieurs autres pays d’Europe, des mesures assez drastiques ont été prises par les gouvernements respectifs. On en est d’ailleurs à un confinement strict sur tout le territoire national. Le gouvernement a d’ailleurs fermé de nombreux commerces. À l’heure actuelle, seules les sorties pour les achats de nourriture et des raisons médicales sont autorisées. Dans ces circonstances, il faut rapidement agir pour assurer la santé des salariés. Même s’il ne faut pas oublier la continuité de l’entreprise, l’action est sans doute le casse-tête de tous les dirigeants actuellement.

QUELQUES CONSEILS QUI PEUVENT AIDER

Le télétravail est de mise !

Le télétravail est ce qui est aujourd’hui recommandé étant donné la situation. En effet, le but est de réduire le plus possible les contacts entre salariés afin de limiter la propagation du virus. Ainsi, avec cette mesure, la santé des salariés est assurée tout en gardant l’activité de l’entreprise. Selon le gouvernement, il y a là, un dispositif compatible avec 4/10 des entreprises dans le domaine du privé. Ce n’est pas rien et ce qui facilite les choses, c’est qu’il n’est pas nécessaire de remplir des formalités ou de faire encore des démarches administratives pour passer au télétravail. Le seul problème qui se pose, c’est plutôt de savoir comment rendre compatible l’activité des salariés ou encore si le travail de certains salariés est éligible au télétravail.

Que faire si le télétravail n’est pas possible ?

Il est rappelé que l’objectif est de réduire la propagation du virus en limitant le plus possible le contact entre les personnes. Si les employés sont contraints de se rendre sur leur lieu de travail en raison de leur mériter, alors il faut être vigilant. Il faudra mettre en place un dispositif de distanciation afin de vous assurer que les contacts soient effectivement réduits. Il faut donc réduire les regroupements de salariés, notamment les réunions qui peuvent se faire par visioconférence (c’est d’ailleurs recommandé). Il est évident que chaque entreprise doit aussi s’assurer que les employés respectent les recommandations barrières :

  • Se laver les mains de manière régulière;
  • Éternuer et tousser dans un mouchoir jetable ou dans le coude;
  • Éviter les d’embrassades et limiter les contacts physiques.

Que faire pour les cas d’arrêt de travail ?

Si un salarié présente un arrêt de travail, l’entreprise s’assurera que l’arrêt provient de l’assurance maladie et surtout pas de son médecin traitant. En effet, les personnes identifiées comme « cas contact à haut risque » par l’agence régionale de santé sont celles ayant été en contact avec une personne infectée ou ayant quitté une région à risque. L’arrêt de travail est donc nécessaire dans ce genre de situation. Un arrêt de travail peut aussi être accordé notamment si le télétravail n’est pas possible pour un parent qui souhaite rester à la maison pour garder ses enfants. Dans ce cas, l’employeur s’assurera que c’est le seul parent qui est à la maison pour jouer ce rôle.
Pour information, les employés bénéficiant d’un arrêt de travail profitent sans délais de carence d’une indemnité quotidienne. Cette indemnité sera complétée par l’entreprise afin que l’employé profite de 90 % de son salaire brut. Quoi qu’il en soit, chaque arrêt de travail doit être signalé par l’employeur sur le site https://declare.ameli.fr/.

Et le recours à l’activité partielle alors ?

Si les mesures ont une incidence assez conséquente sur l’activité de l’entreprise (absence de masse des salariés pour des raisons de sécurité), l’entreprise peut recourir à l’activité partielle. C’est un dispositif mis en place par le gouvernement qui propose une allocation de 8,04 euros par heure chômées et par employés. Il y a tout de même une condition pour en bénéficier, l’employeur devra verser une indemnité de 70 % au moins à ses employés dans le même temps. Il se dit que les allocations des employeurs pourraient passer à 100 %. Toutefois, cette mesure n’est pas encore officielle.

Article rédigé par l’équipe Freecadre
Crédit photo : Licence accordée