Lorsque vous décidez de vous mettre à votre compte, il est important de choisir le statut juridique adapté à vos attentes. Il existe une multitude de statuts, chacun correspondant à un type d’activité ou un objectif commercial donné. C’est pour cette raison qu’il faut bien mûrir son choix avant de se lancer. Entre les statuts de microentreprise, d’EURL, SASU, etc., il faut pouvoir se décider. Comparons donc tous ces statuts afin de choisir celui qui vous ressemble.
Avant tout, vous devez garder à l’esprit que le statut parfait n’existe pas. Vous ne pourrez pas en trouver qui répondent entièrement à vos attentes. Mais en fonction de vos caractéristiques vous devez pouvoir trouver un qui ne soit pas trop mal adapté. Lorsque vous démarrez par exemple, il est toujours mieux d’opter pour le statut de microentreprise. Le principe de ce statut est simple. Le montant de l’impôt et des cotisations social est calculé sur la base du chiffre d’affaires. Ce qui signifie que si vous n’avez pas réussi à faire de chiffre d’affaires, vous n’avez rien à payer. De plus, ce montant est plafonné à 24,2 % de vos recettes et vous êtes exonéré de la TVA. C’est donc un statut très prisé, parce que moins risqué. Par contre, lorsque le chiffre d’affaires dépasse 70 000 €/an, pour les prestataires de services et 170 000 €/an, pour les vendeurs de biens, ce statut n’est plus valable. Vous serez dans l’obligation de la changer.
Si vous décidez d’être une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité limitée, c’est que vous avez créé une société. En tant que dirigeant, votre patrimoine personnel doit se distinguer de celui de votre société. Ainsi, en cas de faillite votre patrimoine n’est pas engagé. Par contre, vous devez avoir un seul gérant qui répond également en tant qu’associé. Ce dernier est inscrit au régime des Indépendant et bénéficie donc de réduction en termes de cotisations sociale. Ce statut est parfait pour ceux qui viennent de démarrer leur carrière professionnelle.
C’est le statut des prestations intellectuelles. Parce qu’il ne s’agit pas d’une société, votre patrimoine personnel et celui de votre entreprise sont confondus. Mais puisque les activités intellectuelles demandent très peu d’investissement, il y a peu de chance que vous ayez des problèmes qui nécessitent que vos biens soient saisis. Par contre, s’il arrive que vous vous retrouviez en difficulté, vous allez devoir rembourser de vos poches.
C’est le statut le plus évolué qui existe. Ici, c’est la porte ouverte aux grands chiffres d’affaires et aux projets plus ambitieux. Vous pouvez décider à un niveau de croissance donné d’impliquer des investisseurs et d’agrandir votre entreprise. Vous n’avez pas besoin de changer de statut en cours de route comme c’est le cas avec la microentreprise. En tant que dirigeant, vous êtes soumis au régime général des sociétés. En gros, vous cotisez et êtes couvert au même titre qu’un salarié lambda. Par contre, vous ne pouvez pas bénéficier d’une assurance chômage. Vous pouvez vous payer un salaire minimum qui sera enrichi à la fin de l’exercice par des dividendes dont le montant va dépendre de chiffre d’affaires.
Si vous n’êtes pas convaincu par les statuts énoncés plus haut, vous pouvez choisir l’option alternative qui est plus sécurisée et qui a le vent en poupe.
Avec cette solution, c’est la société de portage qui encaisse les factures de votre prestation et qui vous les reverse sous forme de salaire. Bien entendu, elle prélève des frais de gestion pour son accompagnement, mais c’est vous qui touchez la plus grande partie des sommes encaissées pour votre revenu net et vous cotisez au régime général de la Sécurité Sociale.
Article rédigé par l’équipe Freecadre
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